La terre comme bien commun ?
causerie


Une soirée pour comprendre les conflits d’usage des terres et la chute libre du nombe de paysan.ne.s depuis 50 ans

Animée par Philippe Cacciabue

Vous pouvez covoiturer pour venir , proposez ou cherchez votre trajet !

Pour qui ?

Tout le monde

Quand ?

Mardi 14 novembre à 20h

Par qui ?

Philippe Cacciabue

Tarif ?

Gratuit sur adhésion

L’agriculture française – mais aussi européenne et en partie mondiale – se trouve en ce début de XXIème siècle face à une diversité d’enjeux et de défis qui menacent plus que jamais sa pérennité et qui se combinent sur trois plans :

2) Des préoccupations anciennes du monde agricole comme celles de l’équilibre économique des exploitations, la construction de filières viables, la création de valeur ajoutée et sa juste répartition entre les acteurs, le remplacement des départs en retraite, l’adaptation et l’innovation technologique pour améliorer les pratiques, les itinéraires culturaux, la génétique végétale et animale…

2) De nouveaux défis liés aux attentes sociétales, notamment celles relatives à la qualité des produits agricoles, au « consommer local », à la réduction des usages de pesticides et aux préoccupations liées au bien-être animal, voire les refus de l’élevage.

3) des défis à l’échelle mondiale liés aux changements climatiques et à l’effondrement de la biodiversité : le monde agricole doit à la fois s’adapter aux sécheresses à répétition, au manque d’eau…etc, et changer de pratique pour contribuer le moins possible à ce réchauffement et à cette érosion de biodiversité.

Au centre de ces défis, il y a le sol, la terre, le foncier qui devient de plus en plus objet de convoitises, lesquelles vont exploser dans les prochaines années. Que faut-il en faire ? comment choisir entre privilégier les productions agricoles ? Arrêter l’élevage ? faut il faire de l’énergie ? du Bois ? des puits de carbone ? des réserves de biodiversité ? Des matériaux de construction ?

Le soucis, c’est qu’il faudrait faire tout ça mais que la terre n’est pas infinie. Il faut donc faire des choix. La question est : qui va les faire ? Si c’est les propriétaires privés du foncier qui décident, comment assurer la prise en compte de l’intérêt général ?

Mais peut-on concevoir une propriété foncière plus collective ?

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