Le son des flacons – du palais à l’oreille

Quand les pratiques vineuses et sonores se croisent.
Des pratiques pas si éloignées, engagement éthique, artistique, poétique, politique… c’est évident, c’est pourquoi il fallait faire le pont.
En principe 6 vins sont dégustés, donnant un point de départ à l’improvisation, jamais figuratives, toujours en fonction de l’environnement (public, lieux, vins, vignerons, instrumentarium etc….).
Un petit laïus est injecté par Benoit Kilian (c’est aussi sa passion et son métier…) pour expliquer qui vous boirez, d’où ? etc….
2 blocs sonores sont proposés (2 fois 3 vins servis pendant la musique).

« Tout est vibration et certaines
sont plus fortes que d’autres, et
pour moi ces vibrations viennent
particulièrement quand je joue de
la musique improvisée mais aussi
quand je goûte un vin. Voilà d’où
est née l’envie de tenter le pont
entre le vin et ma pratique
musicale.
Nous goûtons, et la dégustation
nous conduit à choisir nos modes
de jeu. Tantôt nous jouons des
sensations tel un souvenir, une
odeur, un endroit… tantôt nous
jouons la trame du vin, sa
charpente, en passant par le
début de bouche, la tenue, la
longueur,
que sais-je ?
Bien-sûr tout cela reste subjectif,
il s’agit pour moi de faire
découvrir des vins différents tout
autant qu’une façon différente de
produire de la musique. À bons
dégustateurs,
Salut ! »
Benoît Kilian